Bonjour tout le monde !

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Bye… Bye …

Nous sommes sur les derniers préparatifs. Derniers aménagements, derniers courriers, dernière compta et on ferme tout, on oublie tout et on prend la route.

Le programme a été modifié et c’est bien mieux ainsi. Nous prenons la route Jeudi, direction l’Atlantique : Saintes, Cognac, Saint Jean d’Angely, puis de chambre d’hôte en hôtel : La Rochelle, Belle-Ile, Quiberon, Vannes.

Un bel itinéraire d’une quinzaine de jours qui va nous faire le plus grand bien.

Totale déconnection, nous deux et l’Océan, nous deux et la détente, nous deux et la sérénité…

 

Est-ce que l’on prendra le chemin du retour, va savoir ? Si l’on se déconnecte au point de tout oublier, d’oublier d’où l’on vient il faudra bien que l’on se pose quelque part, non ?

 

Mais non, ne vous réjouissez pas trop vite, on finira bien par revenir et reprendre nos marques.

 

En attendant, comme on ne sait jamais, je vais vous confier les premières pages de mes deux bouquins. C’est une version non corrigée, c’est intentionnel…

 

Si en lisant ces quelques lignes vous avez l’envie d’en savoir davantage, faites le moi savoir, cela m’incitera peut-être à finir mes corrections pour proposer mes deux romans à un éditeur, sans quoi, j’imagine qu’ils vont finir au fond d’un tiroir…

 

Allez, à vous de juger…

 

On verra au retour…

 

Vive les vacances !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JASON FORESTER

Tome 1

 

INCONTROLABLE


Les pétales du passé

 

382 pages

par

 

Patrick RÖHR

Synopsis

 

Eté 1991 au Texas, Elisabeth est infirmière. Elle rentre de nuit à son domicile lorsqu’elle assiste à la disparition soudaine et totalement inexpliquée d’un jeune couple. Elle recueille leur enfant, Jason, âgé de quelques semaines. Dix-sept ans plus tard, alors que l’adolescent fête son anniversaire, sa meilleure amie, Lauryn, apprend que ses parents viennent de périr dans l’incendie de leur résidence secondaire. Le premier événement aura-t-il une incidence sur le second ? Elisabeth a volontairement caché à Jason ses véritables origines. Le père de Lauryn était un chercheur renommé sur le point de révéler au monde son extraordinaire découverte. Les deux jeunes gens vont se lancer dans une quête qui les conduira à affronter un groupe de mercenaires sans scrupules. Sans en comprendre les raisons et tout en avançant dans leurs investigations, Jason va révéler des facultés dont il ignorait l’existence. Les deux aventuriers vont découvrir l’amour mais trouveront-ils les réponses à leurs questions ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DANS TROIS JOURS JASON AURA 17 ANS

 

DANS TROIS JOURS PLUS RIEN NE SERA COMME

 

AVANT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 26 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1

Blue Ridge (Texas)

 

Comme bien souvent, Elisabeth Walsh s’était levée très tôt. Les nombreuses années passées à exercer ses talents d’infirmière à l’Hôpital Central de Plano et les horaires décalés avaient définitivement eu raison de son sommeil. Sa récente retraite n’y avait rien changé et à soixante trois ans, elle se sentait vieille et fatiguée.

Le miroir de sa chambre lui renvoya l’image d’une femme un peu trop ronde et pas assez grande. « C’est pas aujourd’hui qu’on va changer les choses », pensa-t-elle en souriant. Ce sourire eu pour effet d’accentuer les rides que le temps avait façonnées aux coins de ses yeux et sur le pourtour de ses lèvres comme l’aurait fait, avec adresse, le ciseau d’un sculpteur.

Elle délaissa l’impitoyable reflet et ouvrit silencieusement les volets. Le soleil, déjà bien présent, annonçait une radieuse journée et sa petite maison de clins  bleus et blancs, se réchauffait tout doucement

Depuis la fin du mois de mai, le Texas était plombé par de fortes chaleurs et l’été promettait d’être torride.

Elisabeth se dirigea d’un pas feutré vers la cuisine pour se préparer un café. En passant devant la porte entrouverte de la chambre de Jason, elle prêta discrètement l’oreille et perçu le bruit rassurant du souffle régulier de son garçon.

Elle ne tenait pas à le réveiller, pas si tôt. Il était en vacances et elle souhaitait qu’il se repose. Il faisait tant pour elle.

Heureusement qu’il y avait Jason. Une nouvelle fois, elle se demanda comment elle aurait vécu toutes ces années s’il n’était pas arrivé dans sa vie. Et de quelle façon !!!

         Tout en prenant garde à ne pas faire de bruit, elle prépara son petit déjeuner. Mentalement, elle dressa la liste de son programme de la journée et pensa, bien entendu,  à l’organisation de l’anniversaire de Jason.

         Dimanche il fêterait ses dix-sept ans. Elle avait prévu d’inviter ses meilleurs amis. Tous, à peu près du même âge, poursuivaient leurs études à Plano. Elle les connaissait depuis l’enfance et était satisfaite qu’il choisisse aussi bien ses fréquentations. Mais comment en aurait-il pu être autrement ? Jason était remarquable à bien des égards et c’est tout naturellement qu’il s’était entouré d’une bande de copains dont elle appréciait chaque visite.

         Dix-sept ans déjà… En fait, le 29 juin était la date portée sur son état civil, mais ce n’était pas son véritable jour de naissance. Sans se lever de sa chaise, Elisabeth tourna la tête vers le grand calendrier accroché au mur de sa cuisine. Chaque mois, elle en détachait les pages, mais les conservait précieusement. Les photos étaient tellement jolies. L’image du mois représentait la grande muraille de chine. Encore une destination qu’elle ne découvrirait jamais.

         « Nous sommes le jeudi 26 juin 2008 », nota-t-elle intérieurement. « En réalité, Jason a déjà dix-sept ans depuis quelques jours, quelques semaines sans doute, mais depuis quand » ? Elle l’ignorait.

         Tout cela était tellement compliqué. Un secret si lourd à porter !             Comme chaque fois, à l’évocation de la naissance de Jason, ses pensées s’envolèrent, environ dix-sept ans plus tôt, cette fameuse nuit, sur cette route de campagne Texane.

2

Un saut dans le passé

         A cette époque, elle travaillait déjà à l’Hôpital Central de Plano. Elle était plus jeune, plus vive, sans doute plus jolie, mais ce n’est pas pour autant qu’elle avait construit une vie de couple. Elle avait bien entendu eu quelques aventures, certaines avaient duré, mais la certitude de sa stérilité l’empêchait de s’installer plus avant dans une relation. Elle ne voulait pas d’un compagnon, d’un mari qui lui aurait reproché un jour de ne pas lui avoir donné d’enfant. Et pourtant, dieu qu’elle les aimait ces enfants qu’elle soignait chaque jour, qu’elle entourait d’amour et d’attention, cherchant à leur apporter quotidiennement la tendresse qui soulage les maux et contribue à la guérison. Mais la vie est ainsi et avec le temps elle s’était habituée à cette condition.

         Depuis de nombreuses années, elle avait acheté une petite maison de bois au cœur de la jolie ville de Blue Ridge. Il est vrai que c’était un peu éloigné de son lieu de travail, mais le prix demandé était dans ses moyens. Alors, peu importait la petite heure qu’elle mettait en voiture pour faire le trajet.

         Si Elisabeth était conviviale, elle avait pourtant un cercle d’amis assez restreint, composé de quelques voisins et de quelques collègues. La seule amie qui comptait vraiment pour elle,  sa confidente, sa complice de toujours était Amelia Pearson.

            Toutes deux avaient suivi les cours de l’école d’infirmières au Lakeview Collège de Danville dans l’Illinois. Entre elles, une solide amitié s’était installée et rien n’avait pu l’entamer. Pas même l’éloignement. Car Amelia était infirmière au Pennsylvania Hospital de Philadelphie, à 2400 kilomètres de distance. Elle était mariée et avait deux grandes filles.

            Elles se voyaient peu souvent, mais se téléphonaient fréquemment et chaque rencontre était un moment de joie et de bonne humeur.

            En ce début juin 1991, Elisabeth Walsh terminait un cycle de nuit. Le service de chirurgie, auquel elle était rattachée, tournait au ralenti. Certains patients avaient probablement décidé de repousser une intervention non urgente afin de profiter des vacances estivales.

            Néanmoins, Elisabeth était fatiguée et c’est sans difficulté qu’elle avait obtenu, de l’infirmière en chef, l’autorisation de rentrer plus tôt  chez elle. Le personnel médical était déjà en surnombre.

            Vers deux heures du matin, elle était montée à bord de sa vieille Ford Pinto de 1972 dont la peinture rouge commençait à sérieusement s’écailler.

            Elle avait quitté la TX 121 au niveau de Melissa et avait emprunté la FM 545 qui la conduisait jusqu’à Blue Ridge.

            Il faisait nuit noire et elle roulait tranquillement. Les phares mal réglés de sa vieille Ford projetaient un timide halo sur la route, si faible qu’il  permettait à peine de distinguer le bas côté.

            Depuis une dizaine de minutes, elle s’était fixée sur les feux arrière d’une Pontiac Firebird de couleur bleue. Ce véhicule récent éclairait, quant à lui, largement la chaussée et il était confortable et rassurant d’en profiter.

            Par sécurité, elle conservait une distance d’environ cinquante mètres avec cette voiture et laissait son esprit vagabonder sur les notes d’une musique country que diffusait son auto radio.

            C’est à cet instant que le cours de sa vie avait changé. La Pontiac allait aborder un large virage sur la gauche quand la nuit avait  soudain été illuminée par un violent éclair. En fait, l’adjectif n’était même pas adapté à la puissance du flash lumineux qui avait, d’un coup, transformé la profondeur de la nuit en un rideau d’une blancheur éclatante. C’était bien plus fort que cela. Un peu comme ces lumières trop vives que vous prenez en plein visage et qui vous laissent aveuglé avec des étoiles dans les yeux.

            Totalement désorientée, Elisabeth avait écrasé sa pédale de frein. Fort heureusement, il n’y avait personne derrière elle. D’ailleurs, à cette heure de la nuit cette route était habituellement déserte.

            Machinalement, elle avait enregistré qu’aucun coup de tonnerre n’avait retentit et avait réalisé que l’éclair s’était abattu sur l’avant de la Pontiac. Après coup, elle s’était interrogée et s’était demandée si l’éclair était venu du ciel où s’il était parti de la voiture bleue.

            Elle avait alors vu le véhicule zigzaguer dangereusement, puis mordre le bas côté pour venir basculer dans le fossé où il s’était immobilisé.

            Elisabeth s’était  rapidement rapprochée du lieu de l’accident. Elle avait quitté sa voiture et s’était précipitée pour porter de l’aide aux occupants.

            En arrivant au niveau de la portière conducteur, elle avait constaté que la Pontiac était occupée par un couple, un jeune homme au volant, une femme du même âge en place passager. Tous deux ne devaient pas avoir plus de vingt cinq ans. Le corps de l’homme avait basculé sur la droite s’appuyant sur celui de la jeune femme, elle-même plaquée contre la vitre.

            Elisabeth avait soulevé la lourde portière avec difficulté et s’était penchée dans l’habitacle. En prenant le poignet du conducteur, il ne lui avait fallu que quelques secondes pour constater qu’il était décédé. Elle avait eu du mal à progresser jusqu’à la passagère, mais il lui avait semblé que pour elle aussi, son pouls s’était arrêté de battre. Sa position inconfortable ne lui permettait pas d’être aussi catégorique en ce qui concernait la jeune femme, elle devait  s’en assurer. Ils ne présentaient d’ailleurs aucune blessure apparente. Sans doute avaient ils été foudroyés.

            Elle avait couru à sa voiture chercher une lampe torche et la trousse de soins qu’elle avait toujours avec elle.

            Et, c’est quand elle était revenue à la Pontiac qu’elle s’était demandée si elle n’avait pas rêvé.

            Sans aucune explication plausible, les deux occupants de la voiture accidentée avaient disparu. Les ceintures de sécurité étaient encore verrouillées, les boucles métalliques reposant au creux des sièges et alentour il n’y avait que de vastes terrains sans culture où le couple n’aurait pu se dissimuler. D’ailleurs, même si elle s’était trompée sur l’état du conducteur, elle ne voyait pas comment ils auraient pu s’extraire de la Pontiac. C’était invraisemblable. Les deux jeunes gens s’étaient tout simplement évaporés. Sa Ford Pinto était stationnée à moins de dix mètres et il ne lui avait fallu qu’une poignée de secondes pour récupérer sa trousse. Si elle n’avait pas été aussi isolée, elle se serait bien imaginée sur un plateau de cinéma, au beau milieu du tournage de la scène fantastique d’un film de science fiction.

            Du faisceau de sa puissante lampe torche, elle avait balayé l’espace autour d’elle, mais il n’y avait rien, aucune trace des deux passagers. Elle avait immédiatement été parcourue d’un frisson d’angoisse et pendant un court instant avait tenté de se remémorer les minutes précédentes : la route, ses phares défectueux, les feux arrière de la Pontiac, l’éclair aveuglant… Non, elle n’avait pas rêvé, tout cela n’était pas le jeu de son imagination.

            Complètement perdue, elle s’apprêtait à regagner sa vieille Ford lorsqu’elle avait entendu un bruit provenant de la voiture couchée dans le fossé et dont la portière était restée ouverte.

            Il lui semblait avoir perçu le miaulement d’un chat. Sans doute était-il coincé sous les sièges. Elle s’était à nouveau engagée dans le véhicule et avait illuminé l’habitacle du rayon de sa lampe.

            Tout en cherchant, elle avait appelé l’animal, l’invitant à sortir de sa cachette et c’est en inspectant l’espace entre les sièges avant et arrière qu’elle avait réalisé, avec stupéfaction, d’où provenait le bruit.

            Le coupé Firebird laissait peu de place aux jambes des passagers arrière. C’est dans cet étroit passage que s’était logé un couffin fait de fibres tressées. Mais, le plus inimaginable était qu’un bébé était enfoui dans ce couffin et s’agitait gentiment en émettant de petits sons impatients.

            Elisabeth avait avancé les deux sièges avant et basculé les dossiers. Elle avait ainsi pu dégager le grand panier d’osier.

            Délicatement, elle l’avait posé sur l’herbe et s’était assurée que l’enfant n’avait pas été blessé.

            Vêtu d’une grenouillère bleue, brodée de petits oursons blancs, il s’agissait probablement d’un petit garçon. Le visage rond, des traits gracieux, de fins cheveux blonds, il ouvrait de grands yeux qui promettaient d’être bleus.

            Par chance, le couffin bloqué entre les sièges l’avait protégé et il ne souffrait d’aucune lésion.

         Elle avait promené une dernière fois le cône de lumière de sa lampe à l’intérieur de la Pontiac et en avait extrait un grand sac bleu qui contenait des biberons, du lait en poudre, des couches et quelques vêtements.     

            Il fallait absolument prévenir les services de Police. Elisabeth était morte de peur et ne cessait de jeter des regards autour d’elle s’attendant, à chaque fois, à voir surgir le jeune couple. Mais elle avait eu beau prêter l’oreille, il n’y avait que le bruissement des insectes qui venait, inlassablement, troubler le silence de la nuit.

            A cet instant, elle aurait terriblement apprécié de ne pas être seule, voir les phares d’une autre voiture, entendre le ronflement d’un moteur, mais cette route secondaire était désespérément abandonnée.

            Elle s’était emparée des anses du couffin, avait pris le sac, sa trousse et la lampe dans son autre main et installé le bébé dans sa voiture.

            Il était temps de quitter les lieux. Elle allait rentrer chez elle et de là elle contacterait la police.

            L’heure du téléphone portable n’avait pas encore sonné et il faudrait encore beaucoup de temps avant que ces petits appareils envahissent les poches et les sacs à main.

            Quinze minutes plus tard, elle avait stationné la Ford devant sa maison et, toujours fébrile, s’était enfermée à double tour après avoir déposé le couffin sur son vieux canapé de velours vert.

            En prenant l’enfant dans ses bras, elle avait supposé qu’il ne devait pas être âgé de plus de deux ou trois semaines. Il sentait bon le lait de toilette et commençait à s’agiter en chouinant doucement. Il devait avoir faim.

            Avec des gestes très maternels, qu’elle avait acquis tout au long de sa carrière, elle avait calé le bébé sur son bras gauche et préparé un biberon.

            Sur le chemin du retour, tout en conservant un œil vigilant sur son rétroviseur, elle s’était posée mille questions. Parmi ses interrogations, elle s’était demandée comment elle allait présenter cette histoire à la police. Qui allait la croire ? Comment expliquer la disparition des deux corps, l’éclair sans coup de tonnerre, la présence insolite de ce bébé ?

            Pour l’heure, la priorité était de l’alimenter. En le repositionnant sur son bras, elle avait aperçu la petite gourmette en or qu’il portait au poignet droit. Le prénom de « Jason » y était inscrit. C’était donc bien un petit garçon. Elle avait retourné la petite plaque mais aucune autre inscription n’y était gravée……

 

 

Bon assez pour vous faire une idée sur le premier, à présent, le second….

 

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Le second

 

JASON FORESTER

Tome 2

 

 

CONNIVENCES

Les soldats du Puissant

380 pages

par

Patrick RÖHR

Synopsys

Grâce à ses facultés extrasensorielles hors du commun, Jason Forester, un jeune lycéen texan de 17 ans, va mettre fin au périple meurtrier d’un dangereux désaxé pourchassé par le FBI. Cette intervention inattendue va le propulser bien malgré lui dans les rangs du contre-terrorisme où il se verra contraint d’affronter des islamistes fanatiques lancés dans un plan diabolique sur le territoire des Etats-Unis.

 

 

 

 

 

 

 

1

 

          Mathew Sullivan aurait préféré ne jamais avoir à lire ce message. Pas plus que les précédents d’ailleurs. Il avait affaire à un psychopathe de la pire espèce et le plus terrible, c’est que ce malade allait prochainement frapper dans une autre ville, sans qu’il soit possible de déterminer quel serait son choix.

          L’agent fédéral tournait et retournait la pochette plastifiée. A travers le film transparent, il lisait les mots imprimés en lettres majuscules du courrier qu’il n’avait malheureusement pas été surpris de recevoir après les terribles événements de la semaine écoulée. Une copie avait aussitôt été remise au directeur du Bureau qui avait bien entendu passé sa première colère sur son agent enquêteur mais, – et c’était en cela que l’on pouvait mesurer l’importance et la priorité que l’on accordait aux agissements du rédacteur de ces lignes – un autre exemplaire avait été déposé sur le parapheur du Bureau Ovale de la Maison Blanche.

          Dès la réception de la première lettre, la réaction du Président ne s’était pas faite attendre et ses consignes avaient été on ne peut plus claires. Il fallait à tout prix empêcher ce prédateur de tuer d’autres innocents. Peu importait les moyens employés. Le temps pressait et dans l’immédiate réplique du Chef de l’Etat, il ne fallait pas chercher à deviner de troubles manigances en vue d’auréoler l’image présidentielle. L’important n’était pas le jugement que les médias ou les opposants pouvaient porter sur la politique sécuritaire du pays. Le tout nouveau Président était bien loin de ces considérations bassement politiques auxquelles il ne prêtait d’ailleurs qu’une attention détachée, au grand dam de ses conseillers en communication qui ne cessaient de lui rebattre les oreilles avec toutes leurs recommandations. Un tueur sévissait. Il faisait de nombreuses victimes. Il fallait mettre fin à cette folie meurtrière.

          Mathew glissa les doigts de sa main droite dans la brosse de ses cheveux châtains et posa les deux coudes sur son bureau. Il avait peu dormi durant ces dernières semaines et l’épuisement commençait à se faire sentir. Même si, à trente cinq ans, il avait une vie saine et sportive, les heures passées sur le terrain, dans les avions ou au bureau finissaient par s’accumuler et des douleurs irradiaient le long de sa nuque fatiguée.

          Depuis dix ans qu’il travaillait au quatrième étage du J. Edgar Hoover Building, au 935 Pennsylvania avenue à Washington, il avait évidemment été confronté à plusieurs tueurs en série après lesquels il avait été nécessaire de courir bien longtemps, avant de les coffrer ou de les abattre purement et simplement quand une tentative d’interpellation se transformait, au dernier instant, en camp retranché.

          Mais, la plupart du temps, ces serial killers commettaient des erreurs, souvent dès leur premier homicide. Ces fautes permettaient aux enquêteurs de dessiner un profil, d’échafauder des hypothèses, de cumuler des indices pour, lentement, parvenir à leur arrestation.

          Dans le cas présent, le meurtrier semblait insaisissable. Ses cibles étaient pourtant parfaitement identifiées mais, à ce jour, il n’avait pas commis l’imprudence de laisser un quelconque élément qui pouvait conduire le FBI  jusqu’à lui. Il ne faisait aucun doute qu’à un moment, installé dans sa confiance et la certitude de son impunité, il ferait le faux pas espéré, mais en attendant combien de victimes faudrait-il déplorer ?

          Mathew Sullivan et son adjoint Graham Dobrinski dirigeaient l’équipe qui travaillait sans relâche sur ce dossier depuis bientôt cinq mois.

          Cinq longs mois à compter les coups, sans jamais marquer un seul point. Cette longue période leur avait permis de recenser quatre tueries. Ils avaient dénombré les cadavres, mais l’enquête était toujours au point mort. Et, sous peu, d’autres victimes viendraient s’ajouter à une liste déjà bien trop longue.

          L’agent spécial Sullivan quitta son bureau et descendit d’un étage en empruntant les escaliers. Plongé dans ses pensées, il se dirigea vers la machine à café implantée dans l’angle formé par le couloir des homicides et celui des disparitions inquiétantes. Peggy Jefferson, la petite blonde rattachée au groupe des personnes disparues, dirigé par son collègue et ami  Fred Morris, manipulait déjà l’appareil. Elle se tourna vers lui et lui fit la grimace.

  Tu as une tête de déterré, Mathew, je peux t’offrir un café ?

          – C’est pas de refus, Peggy ! Ce sera le sixième et malgré ça, je m’écroule. Pourtant la journée est loin d’être finie ! Vous êtes sur quelque chose d’intéressant ?

          – On boucle l’affaire de la petite Dormann. Son corps a été retrouvé tout à l’heure dans une décharge. On espérait beaucoup de plusieurs témoignages qui laissaient entendre qu’elle avait été aperçue ce matin au centre commercial de la 5ème rue. Malheureusement ce devait être une gamine qui lui ressemblait. A première vue, le cadavre a été abandonné il y a trois jours. C’est un chien qui l’a déniché. On est tous dégoûtés. Sérieusement, on y croyait. On refile le dossier à la section homicide et on démarre sur une autre disparition. Une femme et ses deux enfants. La routine, quoi. Et toi, qu’est ce que ça donne ?

          – Toujours rien, le bide complet. Pas un seul élément et un nombre de victimes qui n’en finit pas de grimper. On exploite toutes les pistes, on a déployé le processus habituel, mais rien. Ce salopard ne laisse pas le début d’une piste derrière lui. A croire qu’il disparaît après chaque massacre.

          – Tu sais comme moi qu’il va faire une connerie et qu’il ne te restera plus qu’à le cravater, l’encouragea Peggy en lui tendant le gobelet brûlant qui menaçait de déborder.

          – Ouais, mais en attendant, il va en tuer combien ? J’aurais préféré continuer à bosser sur le terrorisme plutôt que d’assister impuissant à ce carnage.

          – Tu sais très bien pourquoi le boss t’a rappelé. Quand il y a un coup dur dans une section, il fait appel aux meilleurs et tu en fais partie ! dit-elle en lui frappant amicalement l’épaule et en s’éloignant d’une démarche chaloupée vers son bureau. Courage Mathew, tu vas te le faire cet enfoiré !

          En regagnant son étage, le gobelet passant d’une main à l’autre pour éviter de se brûler, Mathew pensa qu’il était effectivement convaincu par ce qu’il venait de confier à Peggy. Il aurait préféré poursuivre ses investigations sur les mouvements terroristes islamistes.

          C’est certain, il aurait souhaité ne jamais avoir à lire ces satanés messages !

 

2

 

          Depuis les événements du 11 septembre, beaucoup de choses avaient changé au sein de l’organigramme du FBI. Placé sous la tutelle du département de la Justice, cet organisme d’enquête majeur avait été créé en 1908 mais n’avait acquis son appellation actuelle qu’en 1935. Ses douze mille agents, triés sur le volet, avaient une compétence juridictionnelle sur plus de deux cents crimes fédéraux et étaient chargés de traquer indifféremment des assassins, des délinquants en col blanc, des pirates informatiques, des membres de la mafia, des auteurs d’enlèvements et plus récemment des terroristes .

          L’attaque du World Trade center avait à jamais marqué les esprits et depuis l’horreur de cette hécatombe, que Ben Laden avait revendiquée, plus de deux mille enquêteurs avaient été réaffectés dans les unités de renseignement et de contre-terrorisme.

          Mathew avait fait partie du mouvement, dès les premiers jours de cette prise de décision. Il s’était d’ailleurs aussitôt porté volontaire. Non pas que la section des homicides ne lui convenait plus. Cependant il avait alors estimé, peut-être de manière un peu orgueilleuse, qu’il pouvait contribuer efficacement à la lutte contre cet ennemi sournois et le plus souvent invisible.

          L’agent Sullivan était entré au FBI à vingt-cinq ans, après des études de droit qui le destinait à une carrière de Procureur. Intelligent, rigoureux et naturellement doué, il aurait probablement atteint son but si une nouvelle vocation ne l’avait pas frappé de plein fouet. Il n’avait pu résister aux chants des sirènes qui avaient subitement changé l’orientation de son destin.

          Alors qu’il effectuait les stages qui devaient le conduire à mieux appréhender le travail des officiers de police qui allaient  bientôt devoir lui rendre des comptes, il avait participé, dans le sillage des enquêteurs de Détroit d’où il était originaire, au travail de fourmi qui les avaient amenés à mettre la main sur un tueur en série qui prenait pour cible des chauffeurs de taxis afro-américains.

          A l’issue d’une course dans les quartiers sordides de la ville, le meurtrier défonçait le crâne de ses victimes à l’aide d’une massette de chantier, puis les éventrait avant d’extraire leurs organes qu’il disposait, toujours aux mêmes endroits, dans l’habitacle du véhicule. Après six agressions, la panique s’était installée dans la communauté noire exerçant cette profession. Des mouvements de révolte contre les pouvoirs publics qui n’assuraient pas leur sécurité s’étaient rapidement propagés dans toute la ville et un néfaste climat de suspicion avait mené certains conducteurs à s’en prendre violement et injustement à des clients suspects.

          L’acharnement, la détermination, le professionnalisme et la totale implication des policiers, qui travaillaient jour et nuit, avaient fini par payer car l’auteur avait été identifié et interpellé alors qu’il s’apprêtait à tuer sa prochaine victime. Dans le sac qu’il transportait, les enquêteurs avaient découvert le marteau et le couteau qui, après examen, portaient encore des traces d’ADN des précédents meurtres. L’homme avait nié en bloc, mais le jury l’avait néanmoins déclaré coupable et conscient de ses actes. Il avait écopé d’une peine perpétuelle, la peine de mort ayant été abolie dans le Michigan.

          Les semaines passées aux côtés des enquêteurs avaient décidément eu raison du choix de carrière à laquelle il se préparait et il s’était présenté aux sélections du FBI. Admis au premier passage, il s’était retrouvé à Quantico sur le site de l’académie du Bureau. Après dix-sept semaines d’entraînement aux techniques de filatures, au tir et aux activités liées aux différentes méthodes de recherches d’indices de la police scientifique, il avait été affecté à Washington et avait poursuivi sa formation par deux années sur le terrain. Auprès des meilleurs, il avait progressé et excellé dans les enquêtes qui lui étaient confiées. L’agent spécial Mathew Sullivan était un bon agent, apprécié par sa hiérarchie mais également estimé de ses collaborateurs.

          Sa vie personnelle n’était pas aussi réussie, loin s’en faut. Fils unique d’un couple aujourd’hui retraité, il avait fait la connaissance, sur les bancs de l’université, d’une jeune étudiante de laquelle il était tombé éperdument amoureux. A vingt-sept ans, il épousait la jolie Bridget et le couple s’installait dans un coquet appartement, sur les hauteurs d’Arlington à l’ouest de Washington. L’épouse aimante, qui travaillait pour All State Insurance dans les beaux quartiers de la Capitale, avait donné naissance à leurs deux enfants, Ashley et Kevin. Respectivement âgés de six et cinq ans, les deux bambins étaient la plus grande fierté de leur père qui leur consacrait, chaque fois qu’il le pouvait, le maximum de ses heures de liberté.

          Néanmoins, le fringuant agent du FBI était souvent absent et sa haute stature, ses yeux verts et son sourire éclatant n’avaient pas fait le poids lorsque Bridget, alors spécialisée dans le secteur immobilier, avait croisé le chemin d’un riche et séduisant architecte promu à un bel avenir. La belle, sûre de son choix, avait laminé de cœur de Mathew en lui apprenant qu’elle était tombée amoureuse, qu’elle souhaitait le divorce et qu’elle partait vivre chez son bel amant.

          Le beau Jordan, amateur de voitures de luxe, mais totalement dépourvu d’un quelconque esprit de famille était peu enclin à s’occuper des marmots d’un autre et Bridget, toute à sa passion amoureuse, avait laissé les deux enfants à la garde de leur père. Du jour au lendemain, Mathew s’était retrouvé père au foyer et bénéficiaire d’un congé longue durée gentiment accordé par le Bureau. Même si les heures passées auprès de ses deux garnements étaient de purs instants de bonheur, la situation ne pouvait pas durer. C’est ainsi que les parents de l’époux délaissé avaient quitté Détroit pour emménager près de Palmer Park dans une grande maison entouré d’un beau jardin. Ils avaient accueilli avec chaleur leur grand fils et ses deux petits, en attendant que la vie prenne un tournant qui leur serait plus favorable.

          Depuis, Mathew et Bridget étaient officiellement divorcés et la jeune mère espaçait, chaque fois un peu plus, ses trop rares visites pour les remplacer par de jolies cartes postales envoyées depuis ses lointaines et fréquentes destinations.

 

 

 

 

3

 

          En se réinstallant derrière son bureau il posa un regard empli d’affection sur les photos, défilant de manière aléatoire dans le petit cadre numérique dressé près de son ordinateur. Ses enfants étaient beaux et plein de vie. En les contemplant ainsi, si joyeux et si fragiles, il ne put s’empêcher d’éprouver de la compassion pour les parents des jeunes victimes du tueur qu’il pourchassait. Dans le pays, des dizaines de famille avaient été cruellement touchés par la disparition de leur enfant.

          Il fallait identifier le salaud qui commettait ces meurtres, mais quelle piste devait-on suivre ?

          Il leva les yeux vers la cloison qui lui faisait face et son regard accrocha la fiche de recherche d’Oussama Ben Laden, le Saoudien en fuite, dont la capture serait récompensée d’une somme de cinquante millions de dollars.  A un moment donné, quand le tueur aux messages serait identifié et arrêté, il faudrait retourner faire la chasse aux terroristes. Chaque jour, de nouvelles informations venaient grossir celles de la veille. Les islamistes se préparaient à une nouvelle attaque.

          L’agent Sullivan reposa les yeux sur la pochette plastifiée. Les mots, qui étaient toujours les mêmes depuis le premier message, pouvaient-ils contenir un début de piste, un fil conducteur ? Il connaissait les phrases par cœur et pouvait les réciter les yeux fermés, mais néanmoins il les lues de nouveau à haute voix, espérant que cette lecture apporterait enfin un début de solution à cette terrible enquête.

 

L’HEURE DE LA SENTENCE A SONNÉ

DIEU A CONFIÉ UNE MISSION A SON PLUS FIDÈLE

ET SON PLUS LOYAL SERVITEUR

LA JEUNESSE DE NOTRE PAYS S’EST FOURVOYÉE DANS L’ERRANCE

IL N’EST PAS TROP TARD POUR LA RAMENER SUR LE CHEMIN DE LA FOI ET DU PARDON

LES PLUS FAUTIFS DOIVENT EXPIER LEURS FAUTES

LE SEIGNEUR GUIDE MA MAIN

ELLE ANÉANTIRA JUSQU’AU DERNIER DES MÉCRÉANTS

TREMBLEZ ET REPENTEZ VOUS

 

          Ce texte était l’œuvre d’un fou. Un malade qui se sentait investi d’une mission divine. Celle d’éradiquer les mécréants, de ramener les brebis égarées sur la voie de la religion. Etymologiquement, le mécréant était le nom donné à une personne que l’on oppose à un croyant, par ses idées ou ses attitudes. L’auteur des lettres avait-il utilisé le terme d’une manière délibérée ? Etait-il un fervent défenseur d’une religion qu’il jugeait bafouée, trompée. Les spécialistes du FBI estimaient, sans doute à juste titre, qu’ils avaient affaire à un chrétien. Un musulman aurait employé d’autres expressions. Le qualificatif d’infidèle aurait probablement souligné l’une des phrases et il y aurait eu une référence à la communauté juive. Un  israélite aurait défendu sa terre et serait revenu sur les souffrances endurées par son peuple. Non, c’était à l’évidence un chrétien, catholique ou protestant ou bien encore adepte d’une église dissidente. L’homme, car les vidéos étaient formelles sur ce plan, avait probablement reçu une éducation particulièrement dévote. Même s’il ne se rapportait à aucune écriture biblique, son texte pouvait être comparé, avec prudence, aux annonces du jugement dernier. Par ailleurs, l’auteur était un patriote qui défendait l’image de son pays.

          Mathew fut tiré de sa réflexion par l’arrivée de son adjoint, Graham Dobrinski. Ce dernier, bien qu’issu d’une lignée d’émigrants polonais avait la tignasse rousse d’un irlandais pure souche. Bâti comme un catcheur, le visage rougeaud de ceux dont la peau ne supporte pas le soleil, Graham avait sensiblement le même âge que son collègue.

          – Je t’entendais lire à haute voix dit-il en s’installant sur l’un des sièges du bureau. Tu penses quoi de cette nouvelle lecture ?

          – Rien de plus, malheureusement. Les mêmes conclusions que précédemment. Un dingue, un chrétien qui a pris pour cible une jeunesse qu’il juge décadente. Mais un tueur qui ne fait pas beaucoup d’erreurs.

          – Aucune, tu veux dire. Il écrit correctement, sans faute, preuve qu’il a reçu une certaine éducation. Il ne laisse pas le moindre élément derrière lui. Je viens d’avoir les résultats des toutes dernières analyses. Le papier est du même type que précédemment, 80 grammes, tout venant. Les caractères sont tirés de la même imprimante, une HP vendue à plus d’un million d’exemplaires dans le pays. Pas la moindre empreinte, ni le plus petit fragment d’ADN. Rien au foulage non plus, la feuille ne supporte aucune trace d’incrustation. Idem pour l’enveloppe pré timbrée. Les ogives extraites des corps et les étuis retrouvés sur place ? Toujours les mêmes armes, deux Glock 18C.

          Cela pouvait faire frémir que de telles armes puissent être en vente libre dans certains états des USA. Mais force était de constater que près de deux cents millions d’armes à feu circulaient sur le territoire américain et toutes les recherches effectuées auprès des négociants n’avaient pas amené à l’identification de l’acheteur. Certains vendeurs, peu scrupuleux, se contentaient de la production d’une carte d’identité, même grossièrement contrefaite. L’inscription du nom usurpé était enregistrée et le tour était joué.

          – Tu as raison Graham, ce malade ne nous facilite pas la tâche. On en est où des exploitations vidéos ? J’ai visionné les premiers films, mais qu’est que ça donne au niveau de l’expertise ?

          – Comme le reste. On est dans les choux. Il a encore changé d’aspect physique et on perd sa trace dans les minutes qui suivent. C’est peut-être un mec au cerveau dérangé, mais il fait attention au moindre détail.

          – Je sais, ça ne fait rien, on va se le faire. Demain ça peut être mes gosses ou les tiens. Le Président nous met la pression, mais il est dans le vrai. Il faut qu’on lui mette la main dessus. Allez, on reprend tout depuis le début…

 

 

 

 

 

 

4

 

          Dustin Edwards était ravi des articles qu’il lisait dans la presse. Quels que soient les quotidiens étalés sur les présentoirs des kiosques ou empilés dans les distributeurs automatiques de journaux, ses exploits faisaient la première page. C’était ce qu’il avait espéré en s’engageant dans cette croisade. Il fallait que le message du Seigneur atteigne la pensée du plus inculte, du plus esseulé mais également du plus pervers des américains. Son œuvre, entamée quelques mois plus tôt, était sur la bonne voie et il poursuivrait l’éradication des pécheurs jusqu’au jour où la jeunesse ferait acte de pénitence, marquant ainsi une réelle contrition et une demande de grâce qu’il accorderait au gré des instructions divines.

 ….

 

 

Vous restez un peu sur votre faim… Super, c’était le but…CIAO !!!

 

 

 

 

 

 

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Et moi qui étais fier de ma compta …

 
Dire de je m’étais lancé dans la compta de la boutique, tête baissée, certain comme le pov’ type que je suis de dtenir la vérité et de tout comprendre sans véritablement avoir besoin d’apprendre… J’ai revu ma copie !!!
J’avais adressé les 6 premiers mois de chiffres au comptable avec la certitude qu'(il devait y avoir deux ou trois erreurs, mais rien de bien important… Tu parles…
Nous avons très dernièrement été reçus par l’expert comptable qui sur un ton assez condescendant nous a déclaré :" je crois qu’il y a un petit souci avec votre comptabilité" en fait il nous a appris que le budget du commerce affichait un solde négatif supérieur à 92.000 euros !!! Gloups….
Heureusement il s’agissait d’erreurs de ma part. Des doublons malencontreux, des comptes erronés, des écritures pas trop référencées.
Le comptable a été rassuré en étudiant les relevés de banque.
Donc , tout à refaire, mais cette fois-ci j’ai compris où je me suis fourvoyé. Néanmoins, je pensais être tanquille avant de partir en vacances.
Allez, c’est rien tout cela, juste 6 mois de compta à revoir…
Du courage Patrick, ce coup ci, c’est le bon !!!
Ca t’apprendra à être aussi sûr de toi, espèce d’ignare !!!
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Une terrasse pour la boutique

 
Ceux qui critiquaient l’utilisation de palettes de bois en guise de soubassement pour la terrasse de la boutique en seront pour leurs frais. Les lames de terrasse commencent à recouvrir l’ensemble et Sylvie semble ravie de découvrir ce que va devenir son nouvel espace de vente de plantes d’extérieur. Ce n’est pas terminé, je ne vais pas m’arrêter au seul revêtement de la terrasse, j’ai déjà imaginé une rambarde de bois sur laquelle elle pourra suspendre des jardinières et pour délimiter l’entrée, une jolie pergola qui n’attendra que des suspensions florales. J’ai passé des cables électriques sous la surface et j’implanterai des spots qui illumineront le pignon de la maison qui recevra en son temps l’enseigne de la boutique. Pas mal, non ? Si avec tout ça ma petite fleuriste n’explose pas ses chiffres c’est à n’y rien comprendre. Mais que ne ferais je pas pour elle … Alors, au boulot, j’aimerais que tout soit terminé pour notre départ en vacances, donc je n’ai pas intérêt à chômer…
Ce matin, j’ai eu des nouvelles de Frimousse qui nous invite à passer la voir dans la maison qu’elle a achetée à Rennes avec son compagnon. Elle en a profité pour m’annoncer la venue d’un petit bébé pour le mois de novembre. Elle ignore encore le sexe, mais elle paraît très heureuse. C’est génial, décidément on ne va plus savoir où donner de la tête avec toutes ces naissances…
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Soirée détente

 

Enfin … Bientôt les vacances !!!

 

Etrange expression de la part d’un retraité, non ? C’est que la vie avec Sylvie n’est pas de tout repos et il me tarde réellement qu’elle ferme la porte de sa boutique. Fermeture annuelle du 24 juillet au 25 août. Voilà un mois qui va faire du bien à ne penser qu’à nous …

 

Cet été pas de départ à l’étranger, nous verrons cela à une autre occasion. Ce sera l’aventure sur les routes de France, de chambres d’hôtes et gites, de gîtes en auberges ou autres…

 

Notre destination ? C’est encore très vague, la Bretagne, l’Aveyron, sans doute Millau pour savoir où nous installer quand nous serons prêts à quitter la région parisienne.

 

En tout cas, des vacances à deux pour oublier un peu un début d’année un peu speed, un peu trop riche en émotions, un peu trop mouvementé.

 

La reprise sera sans doute différente de ce qu’a été le lancement du commerce. Des employées, une activité encore plus étendue, des locaux encore améliorés et de mon côté, probablement la reprise de l’écriture et la proposition de mes premiers romans à un éditeur…

 

 

Beau programme, non ?

 

Allez, j’ai des courses à faire, ma petite fleuriste va rentrer éreintée alors il est de bon ton de lui préparer une soirée agréable, un drink, une bonne salade, une glace, la laisser se détendre tandis que je ferai la vaisselle, puis une soirée cool devant le nouvel écran géant avant massage relaxant et une nuit toute en douceur.

 

Bye bye

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La retraite

 

Il est 09h00. Sylvie est partie à la boutique. A grands regrets d’ailleurs. J’ai bien senti qu’elle aurait préféré rester ici. La chose est impossible alors il s’agit de faire avec.

Je vais tenter d’occuper cette journée par de la compta et du bricolage. Un petit meuble et un accessoire de rangement à fabriquer pour Vaux le Pénil.

En attendant, je tenais à m’exprimer sur un problème qui me tient à cœur : celui de la retraite. Je sais, vous allez me dire que je suis un peu gonflé de divaguer sur le sujet étant moi-même un privilégié du système actuel.

Et bien, c’est sans doute que je suis moins égoïste que vous ne pourriez le penser et que je suis de nature à reconnaître quand je bénéficie d’un grand avantage.

Car c’est bien un immense avantage que d’avoir pu prendre sa retraite à 52 ans. Beaucoup à cet âge là ont encore bien du chemin à parcourir et souvent dans des conditions bien plus difficiles que celles dans lesquelles j’ai pu évoluer.

Quoi qu’il en soit, je suis de près le débat qui oppose actuellement la gauche et la droite ainsi que l’ensemble des syndicats et représentation patronale.

Vous qui me connaissez, vous savez mon attachement à une politique de droite à l’opposé des idées de gauche bien trop laxistes et rétrogrades, mais en l’occurrence je reste persuadé qu’il y a des efforts à mener dans d’autres domaines, des économies à réaliser ailleurs pour aider au financement de cette retraite.

En fait, je suis convaincu que l’on n’a pas le droit de demander à des personnes de plus de 60 ans de continuer à travailler. Sauf si elles le désirent bien entendu. Mais chacun de nos « anciens » devraient avoir les moyens de profiter des années de vie qu’ils ont bien méritées.

Et enfin, puisque l’occasion m’en est donnée je tiens à m’élever contre ce discours tendance relatif à l’allongement de la durée de vie. A-t-on suffisamment de recul pour être certains du phénomène ? Bien entendu, nous voyons autour de nous des personnes âgées vivrent très longtemps, mais, mes arrières grands-parents aussi ont vécu très longtemps. Si l’on pousse des recherches comme je l’ai fait en constituant mon arbre généalogique on s’apercevra aisément qu’il y a deux siècles des gens aussi mourraient très tard. Mais bien entendu, statistiquement, les guerres, les famines, les maladies, la mortalité infantile, les blessures mal soignées faisaient des ravages.

Est-on certain aujourd’hui que les générations futures verront leur longévité s’accroître. Qui peut le certifier ? L’alimentation emplie de pesticides ou de produits de conservation très douteux, la sur médication, l’exposition à toutes formes de rayonnement nocif, l’atmosphère vicié que nous respirons et j’en passe … Tout cela est-il de nature à nous faire vivre plus longtemps où à générer un nombre sans cesse croissant de cancers et affections nouvelles toutes plus graves les unes que les autres.

Vous me trouvez pessimiste ? Par nature je ne le suis pas… Réaliste, sans aucun doute !

En tout cas, les très mauvaises décisions prises par notre gouvernement risquent fort de le conduire à la débâcle et là encore je suis très réaliste…

Aujourd’hui, j’ai conscience de la chance d’être là, devant cet écran alors que d’autres sont sur un chantier, qu’il pleuve, vente ou neige.

De grâce, trouvez l’argent ailleurs, mais ne repoussez pas l’âge du départ en retraite !

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Plongeon dans la Compta !!!

 

Le site évolue et semble convenir à Sylvie. J’en suis ravi. Il reste encore à terminer plusieurs rubriques, mais dans l’ensemble il parait assez cohérent. Sera-t-il utile et visité ? Cela est une toute autre question, mais si on ne le fait pas on ne le saura jamais, alors …

J’ai mis en place des chèques cadeaux. Là encore, je ne suis pas certain qu’il y aura un véritable engouement pour le phénomène, mais pourquoi pas ? Les entreprises de la zone industrielle de Vaux le Pénil restent à conquérir, c’est peut-être une bonne solution pour approcher les comités d’entreprise.

 

Cette semaine est celle du grand plongeon dans le monde de la comptabilité. Un domaine que je n’ai jamais approché. Alors j’ai acheté un logiciel et la lecture pour comprendre comment tout cela fonctionne. D’autres y parviennent, pourquoi pas moi et si Sylvie pouvait en partie s’affranchir des services d’un expert-comptable ce serait aussi bien, vous ne croyez pas ?

 

J’ai récemment eu des nouvelles de ma cousine Corinne qui est dans mon esprit une toute jeune femme alors qu’elle doit approcher de la cinquantaine. Je ne me souviens pas quand je l’ai vue pour la dernière fois. Sûrement à l’occasion d’enterrement, malheureusement, mais ces jours là, on ne voit pas autour de nous, alors je ne sais plus.

Son fils fait des études de Droit et rêve d’entrer dans la Police, mais dans une section de grand banditisme. Le challenge n’est pas facile, il y a de très nombreux candidats et bien peu d’élus. Qu’importe, qui ne tente rien… Quelques conseils lui seront sans doute très utiles.

 

La fête des mères est proche. Encore un gros pari à remporter. Mais j’ai totalement confiance en Sylvie. Elle va encore être au top !!!

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11 années ont passé

 

11 années ont passé. Plus d’une décennie s’est écoulée depuis la disparition de Régine. Comme le temps défile ! Lorsque l’on est jeune et que l’on entame une vie à deux, on est bien loin d’imaginer une éventuelle séparation. Sûrement pas une rupture et encore moins la maladie et la mort. Mais cette saleté est bien là, tapie, sournoise, cruelle et lâche et frappe sans que l’on s’y attende celles et ceux qui ne le méritent pas. Car une chose est certaine, Régine ne le méritait pas. Sa vie saine, son attachement, son dévouement et sa conduite exemplaire ne la destinaient pas à être aussi durement atteinte. En partant, elle a laissé un vide immense et même si on croit ne plus jamais pouvoir s’en relever, ne pas en guérir, le temps apaise les plus profondes blessures.

Il m’a fallu des années avant d’imaginer que je pourrai sans doute me reconstruire, vivre une nouvelle vie et accepter. Des années avant de m’ouvrir à une autre sans réaliser qu’elle était menteuse, volage et vénale. Des années à offrir pour ne recevoir en retour que duperies, trahison et intérêt. Puis un jour, le ciel s’éclaire de nouveau et l’on regarde clairement les choses. Un trait sur un bref passé dérisoire et une heureuse rencontre avec Sylvie. Des débuts chaotiques et un combat mené à deux. Une nouvelle vie, un projet commun et la route de l’avenir se profile devant nous.

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Premier Mai…

Premier mai terminé ! Ouf ! C’est tout à fait l’exclamation qui s’impose car c’est une sacrée période. Eprouvante pour le physique, mais terrible à surmonter moralement pour Sylvie. Le muguet est capricieux et baisse ses jolies clochettes sans que l’on s’y attende et pour de multiples raisons. Tout cela ne sera bientôt d’un lointain souvenir et Sylvie aura au moins des bases pour l’année prochaine. Quoi qu’il en soit son objectif a été atteint et c’est sans doute cela l’essentiel. Elle va être plus détendue et moi je vais repartir à l’assaut de son site internet et de son logiciel de comptabilité avant de m’engager sur le chemin de quelques travaux que j’ai en ligne de mire et notamment la climatisation de la boutique et de l’atelier. K’aimerais également attaquer la clôture de la maison de Solers, mais en aurais je l’opportunité ?

Le beau temps va s’installer et les journées vont être bien plus agréables.

En Mai, fais ce qu’il te plaît ! alors, allons-y !

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